Une femme, N’Guessan Affoué Raymonde, âgée de 51 ans, résidant à Dégbézré, dans le département de Bouaflé, violemment battue par son mari, Kouakou Kouadio Sylvain, a perdu l’usage de ses membres, a appris l’AIP de la direction régionale de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de la Marahoué.
Selon N’Guessan Affoué Raymonde, au cours d’une dispute, au champ, son conjoint s’est mis à la battre violemment jusqu’à ce qu’elle ressente un craquement au niveau cervical qui a entraîné une chute avec impossibilité de mouvoir ses quatre membres pour avoir refusé de lui remettre l’argent de son association qu’il lui a confié et de coucher avec lui.
Dame N’Guessan Affoué Raymonde, paralysée des quatre membres avec de multiples plaies profondes et superficielles par endroits sur le corps, selon le rapport médical, a été évacuée ce mercredi 1er juin 2022, au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody pour une prise en charge par le ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté.
Son mari, Kouakou Kouadio Sylvain, a été mis aux arrêts, mardi 31 mai 2022, pour répondre de ses actes.
« Les faits se sont produits depuis le 23 avril 2022. Et c’est le dimanche 29 mai dernier que nous avons été informés de façon anonyme d’un cas de violence sur une femme à Dégbézré. Le lundi 30 mai, j’ai donné des instructions à mes collaborateurs pour se rendre dans ce village afin de vérifier cette information. De retour de leur mission, le rapport qu’ils m’ont fait et les images que j’ai vues m’ont choqué. J’ai immédiatement informé ma hiérarchie et le préfet de région », a indiqué le directeur régional de la Femme, de la Famille de l’Enfant de la Marahoué, Amadou Koffi Martin.
Il a salué la bonne collaboration qui a existé entre les services de l’Etat notamment la préfecture, la gendarmerie, le Centre hospitalier régional et le bureau régional du Conseil national des droits de l’Homme de Bouaflé qui a permis l’évacuation de la victime à Abidjan et l’arrêt de son conjoint.
Amadou Koffi Martin a saisi cette occasion pour appeler les populations à dénoncer toute violence à l’égard des femmes et enfants, soulignant que toute personne qui poserait un acte de ce genre sera punie sévèrement.
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